Le Temps, 27 novembre 2017
Avec Richard Rechtman, directeur d’études à l’EHESS, psychiatre et anthropologue
« A la fin du XIXe, la psychiatrie commence à reconnaître que les guerres ou certains accidents peuvent causer des traumatismes psychiques, mais à cette époque, les victimes sont considérées comme des êtres faibles, des simulateurs, au mieux des malades. C’est pourquoi, après la Grande Guerre, si les blessures physiques témoignent de ce que la guerre fait aux hommes, à l’instar des gueules cassées héroïsées pour leur sacrifice corporel, la reconnaissance ne s’étend pas aux esprits brisés. »
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