Quelles conséquences pour les partis, les institutions et la démocratie ?
19 septembre 2022, 18h – 20h
Table ronde animée par Sylvain Bourmeau (AOC), Laurent Jeanpierre (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne) et Frédérique Matonti (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne)
Interventions de
Annie Collovald (Université Paris Nanterre, ISP)
Bastien François (Université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne, CESSP)
Violaine Girard (Université de Rouen Normandie,
Dysolab)
Rémi Lefebvre (Université de Lille, CERAPS)
Frédéric Sawicki (Université Paris 1 Panthéon-
Sorbonne, CESSP)
Les élections présidentielle et législatives de 2022 s’annonçaient déroutantes, s’inscrivant au terme d’un quinquennat marqué par des protestations constantes, la pandémie de Covid 19 et des décisions prises en situation d’urgence ou d’incertitude forte ainsi que par l’entrée dans la Guerre en Ukraine. Les résultats ont confirmé la démobilisation des citoyens, avec un taux d’abstention de plus de 28 % lors de la présidentielle, et un effondrement des candidat·es des partis traditionnels. La composition de l’Assemblée nationale elle-même (une coalition de gauche autour de la NUPES, 89 député·es RN, une majorité relative pour le parti du Président) pourrait bien annoncer des accords ponctuels et inédits et un retour de la politique parlementaire.
Il s’agira dans cette table ronde de s’interroger sur les conséquences de cette double échéance sur le destin des partis politiques et des institutions de la Ve République mais aussi sur les rapports au politique des citoyens.
Cette table ronde est organisée avec AOC media, dans le cadre de l’atelier Politika « Élections 2022 » et en partenariat avec le GED.